Colloque
Soirée consacrée à l’humour juif au cinéma animée par Olivier Lecomte
De l’humour paillard de ses débuts (Meyer aus Berlin) à la comédie sophistiquée hollywoodienne (Trouble in Paradise), en passant par la satire du nazisme (To Be or Not to Be), Ernst Lubitsch n’a cessé d’enchanter le public et d’inspirer ses collaborateurs et successeurs.
Parmi ceux-ci : Billy Wilder, co-scénariste de Ninotchka, qui portera un regard ironique sur l’empire austro-hongrois de sa jeunesse (The Emperor’s Waltz), l’Allemagne de l’immédiat après-guerre (A Foreign Affair) et transformera Jack Lemmon, l’employé timide et soumis de The Apartment, en mensch.
Quant à Woody Allen, incarnation du chlémil dans sa période burlesque, il devient, dès Annie Hall, le névrosé urbain hanté par l’angoisse existentielle : « Et si tout n’était qu’illusion ? Si rien n’existait ? Dans ce cas, j’aurais payé ma moquette beaucoup trop chère ! ».