Belzec, Chelmno, Sobibor et Treblinka ressortent-ils à l’univers concentrationnaire ? Peut-on, lorsqu’on les évoque ou qu’on les étudie, avoir recours au même vocabulaire que lorsque sont évoqués ou étudiés Dachau ou Mauthausen ? Suffit-il, afin de les distinguer des camps de concentration « classiques » et marquer leur terrible singularité, de leur accoler un simple qualificatif, les désignant comme des camps d’extermination ou des camps de la mort ?