La genèse du conflit israélo-arabe, dont l’actualité est surabondamment couverte par les médias, demeure paradoxalement mal connue.
Si c’est au sortir de la Première Guerre mondiale que se cristallise ce qui n’est pas seulement le choc de deux nationalismes, mais un affrontement culturel recouvert par un conflit “religieux” et d’innombrables polémiques sur la nature du projet sioniste, c’est bien avant 1914 qu’il a pris forme dans le discours à la fois des élites arabes, de la vieille communauté juive séfarade et des sionistes d’Europe orientale.
Ces discours, dominés par la propagande, Georges Bensoussan montre qu’ils sont à mille lieues d’une d’une véritable connaissance historique. Ce’ faisant, il met en lumière l’importance de la dimension culturelle et anthropologique dans la connaissance d’un conflit dont aucun des schémas explicatifs classiques – du nationalisme au colonialisme en passant par l’impérialisme – n’est véritablement parvenu à rendre compte.
Georges Bensoussan est historien. Ancien responsable éditorial du Mémorial de la Shoah, il est aussi l’auteur de nombreux ouvrages dont Les Territoires perdus de la République (en collaboration, Mille et Une Nuits, 2002), Une Histoire intellectuelle et politique du sionisme (Fayard, 2002) et Juifs en pays arabes, le grand déracinement (Tallandier, 2012).
Je voudrais être mise au courant des prochaines conférences de Georges Bensoussan à Bruxelles Merci