Spinoza est peut-être le premier Juif moderne. Il est certainement un auteur ambivalent dans son rapport à sa religion, ainsi qu’aux autres religions. A la croisée du marranisme, du protestantisme, de la crise que suscite la Modernité au sein du christianisme comme du judaïsme, l’œuvre de Spinoza ne cesse de nous interpeller. Alors qu’il échappe en effet aux catégories qui devaient permettre de décrire son positionnement, il est lui-même reconnu comme l’un des penseurs ayant fourni les concepts à partir desquels l’identité juive, et l’identité tout court, sont pensées depuis le 17ème siècle. Il y a donc un avant et un après Spinoza. Mais que nous dit-il au juste ? Quelle est sa contribution à la manière dont on comprend la Bible et l’identité en général ? Sommes-nous tous spinozistes ? Si tel n’est pas le cas, qu’y a-t-il lieu de lui répondre ?
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