A force de répéter que l’écrivain français Paul Morand était certes un homme méprisable mais un écrivain talentueux dont le style fait de son œuvre la « feuille de température » de son époque, certains journalistes et écrivains ont une fâcheuse tendance à minimiser ou tolérer l’antisémitisme viscéral qu’il a exprimé jusqu’à sa mort en 1976.