Etre loin mais ensemble c’est possible, célébrer d’une autre façon c’est possible, se donner de la chaleur en version digitale c’est possible. Jouez-le jeux et rejoignez notre mur de Hanoucca Digital community.
Hanoucca, qui signifie littéralement Inauguration est une fête joyeuse commémorant la victoire militaire et spirituelle des Juifs de Judée sur les armées séleucides et l’hellénisation. Aujourd’hui dans les foyers, la fête de Hanoucca et sa lumière apportent la chaleur.
Durant la fête de Hanoucca, on allume les bougies du chandelier à 8 branches pour se remémorer le miracle de la fiole d’huile. En effet, selon la tradition talmudique, lorsque les Hasmonéens reprirent possession du Temple, ils ne trouvèrent qu’une seule quantité d’huile pure pour le chandelier, suffisante pour éclairer une seule journée donc. Pourtant, eu lieu le miracle de Hanoucca et l’huile brûla pendant huit jours.
L’origine de la célébration d’une fête de la lumière est bien plus ancienne que la victoire des Maccabim. Elle remonte aux débuts de l’humanité, dès le moment où les hommes ont été confrontés à la nature et à ses changements. Dès cette époque lointaine, l’hiver venu, on avait l’habitude d’allumer de grands feux pour solliciter la nature et ainsi aider le soleil à revenir. Les célébrations de Hanoucca s’inscrivent dans la continuité de ces fêtes païennes qui réaffirment chaque année le triomphe de la lumière sur l’obscurité, de la vie sur la mort.
La tradition veut que pendant les 8 jours de la fête de Hanoucca (25 kislev au 2 tevet), chaque soir, on allume une bougie du chandelier à neuf branches : la Hanouccia.
L’allumage s’opère en allant de gauche à droite (quoique certaines pratiques indiquent un sens contraire allant de droite à gauche).
La neuvième bougie, souvent située au milieu de la Hanouccia, s’appelle le Shamash et elle sert à allumer les autres bougies.
Pour faire rayonner le message et la force de Hanoucca, l’usage veut qu’on dépose la Hanouccia près de la fenêtre. Elle pourra ainsi être vue par les passants qui se souviendront de son symbole.
Aussi, les bougies sont allumées dans les synagogues durant l’office du soir.
Pour le plaisir des grands comme des petits, la période de Hanoucca se voit ponctuée de la dégustation de mets : les Soufganyoth (beignets sucrés) et les latkes (beignets de pomme de terre). Ceux-ci sont frits dans l’huile, en rappel du miracle de la fiole d’huile.
Les Grecs ayant décrété l’interdiction d’étudier la Torah, les Juifs pratiquaient en cachette. Mais lors de patrouilles, ils se munirent de petites toupies avec lesquelles ils se mettaient rapidement à jouer après avoir caché leurs textes d’études, prétendant s’être simplement rassemblés autour de parties de jeux.
Les enfants ont l’habitude de jouer avec une toupie, sur laquelle sont inscrits les initiales des mots Nes Gadol Haya Cham (Un grand miracle a eu lieu là-bas – en Terre d’Israël) : נס גדול היה שם . Les toupies destinées à l’emploi en Israël remplacent donc le shin par un פ (Pe), initiale de Po (Un grand miracle a eu lieu « ici »).
Une des versions se pratique avec une toupie et deux joueurs au moins. Chacun possède une mise de pièces de jeu ; les traditionnelles piécettes de cuivre distribuées aux enfants ont été, dans la plupart des foyers, remplacées par des pièces en chocolat.
Chacun joue à tour de rôle, mettant une pièce dans la « cagnotte » centrale avant de lancer la toupie (lorsque la cagnotte est vide ou ne comporte qu’une pièce, chaque joueur doit y remettre une pièce). La suite du jeu dépend du résultat du jet de la toupie :
Depuis le XVIIème siècle en Pologne, on offre des cadeaux et des pièces en chocolat aux enfants (autrefois on offrait des pièces de monnaies).
Alors que Hanoucca célèbre la victoire du peuple juif et sa résistance à une assimilation qu’on voulait lui imposer de force, il est paradoxal de constater que certains aspects festifs commencent à devenir dominants et que Hanoucca devient parfois une sorte de « Noël Juif », avec distribution de superbes cadeaux (forts éloignés du Hanoucca geld ou des toutes petites surprises).
On se souhaite Hag sameah: bonne fête
De 333 à 323 ACN Israël fait partie de l’empire d’Alexandre le Grand. Ce dernier est réputé tolérant envers les peuples conquis et de fait, il ne s’en prendra jamais aux Juifs.
Mais après sa mort, en -323, son empire se divise entre :
Deux conceptions du judaïsme s’opposent alors parmi la population juive :
D’un côté, l’aristocratie juive, embrasse avec empressement les coutumes hellénistiques. Le prestige de la culture grecque, qui glorifie la beauté, l’art, la tragédie, l’athlétisme et la nature, est important. Elle apparait comme un symbole de civilisation et est, dès lors, très attirante pour ces Juifs dont l’assimilation sera presque spontanée. Beaucoup s’hellénisèrent facilement et de plein gré. Les garçons ne seront plus circoncis, les noms se modifient (Josué devient Jason). On porte alors le vêtement grec et on parle la langue grecque y compris à Jérusalem.
De l’autre côté, le reste du peuple juif, les petits artisans, les paysans et les pauvres travailleurs qui forment alors la majorité de la population de l’époque. C’est de ce milieu rural et des classes moyennes ou défavorisées que surgit un nouveau mouvement national qui s’oppose à l’assimilation.
En 201 ACN c’est au tour des Séleucides (du général Séleucos) de s’emparer d’Israël.
Son descendant Antiochus IV Epiphane, par ses directives, va mener Israël au conflit. Il interdit la pratique du judaïsme ; il interdit notamment la circoncision ou la pratique du shabbat. Il fait piller le temple de Jérusalem, malgré les impôts importants dont les Hébreux devaient s’acquitter.
En Israël, on ne se laisse pas faire. La révolte s’organise autour de Judah Maccabi et ses frères, les enfants du Cohen, grand prêtre du temple de Jérusalem : Mattathias l’Hasmonéen.
Une guerre éclate entre les Juifs et les armées gréco-syriennes. Israël réussit à bouter l’ennemi hors du pays et emporte la victoire. Le pays redevient indépendant et réacquiert son autonomie politique.
En 164 ACN, après la victoire des Hébreux contre Antiochus IV Epiphane des Séleucides, le Temple de Jérusalem est à nouveau inauguré.
Israël ayant acquis une autonomie politique, les Hasmonéens fondent une dynastie dont le premier dirigeant fut Juda Maccabi ; celui-ci sera ensuite succédé par ses frères et leurs descendants.
200 ans plus tard, le dernier roi de cette dynastie sera Hérode le Grand, mi- juif, mi- romain ; C’est lui qui a notamment bâti les murs d’enceinte du temple dont il nous en reste un, le Kotel (ou le mur des lamentations).
Aussi étonnant que cela puisse paraître, cette histoire n’est pas racontée dans notre Bible. Les rabbis disent que l’histoire n’y est pas racontée parce qu’il s’agit d’une guerre, et que le judaïsme ne veut pas glorifier les actes militaires. Seules les guerres dictées par Dieu pour l’établissement des Hébreux en Israël sont racontées dans la Torah, même si nous savons actuellement que ces guerres sont historiquement fausses, qu’elles n’ont pas existé.
On trouve certains éléments de l’histoire de Hanoucca dans le Talmud, comme celle du sage Eléazar ou celle d’Ana et ses 7 fils tous massacrés parce qu’ils refusaient de s’helléniser, de devenir grec.
L’historien juif romain Flavius Josèphe raconte l’histoire de Hanoucca dans son livre « la guerre des juifs » mais il n’est pas contemporain de l’évènement, il a vécu presque deux siècles après.
On peut lire cependant lire l’histoire de cette guerre dans la Bible chrétienne, dans le livre des Maccabées.
Ustensiles : 1 râpe, 1 terrine, 1 poêle
Ingrédients : 2 kg de pommes de terre, 5 œufs, sel.
Ustensiles : 1 terrine, 1 friteuse
Ingrédients : 500 g de farine, 25 g de levure de boulanger, 50 g de sucre en poudre, 4 œufs, 1 verre d’eau, confiture.
Installe-toi confortablement et accompagne Liora dans ses aventures. Découvre avec elle les origines de la fête de Hanoucca.
Un livre audio destiné aux enfants à partir de 8 ans
Basé sur l’esprit du libre examen, de la tolérance à l’égard d’opinions contradictoires et du refus de tout dogme, plongeant ses racines dans les traditions humanistes et s’inspirant de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Droit des Peuples à disposer d’eux-mêmes, le programme de nos activités devrait contribuer à l’élaboration d’un judaïsme laïque, participer à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et le fascisme, renforcer notre solidarité avec Israël et avec toutes les communautés juives dans le monde qui mènent le combat pour assurer leur existence physique, morale et culturelle.
La lettre hebdomadaire et personnalisée du CCLJ.
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