La tentation du pronostic

Elie Barnavi
Le bloc-notes d’Elie Barnavi
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Encore une semaine à subir une campagne sans queue ni tête dont l’unique objet est Netanyahou, encore et toujours Netanyahou. Comment cela se terminera-t-il ? On m’a posé la question dernièrement lors d’un débat public et moi, qui avais décidé que je ne jouerais plus jamais au prophète en politique, je n’ai pas résisté à la tentation du pronostic. Oh ! avec toutes les réserves d’usage, mais enfin, je m’y suis risqué. Ce pronostic, le voici.

Netanyahou n’aura pas les 61 mandats nécessaires pour former une coalition à sa main qui lui permette d’échapper à la justice. Mais il n’y aura pas non plus de sixième élection, le pays dans son ensemble, et surtout les partis ultraorthodoxes, ne le tolèreront pas. Donc, le chef de l’opposition sera écarté par les caciques de son propre parti, lesquels aiguisent dans l’ombre les couteaux du parricide. Tu quoque… Lui parti, le jeu sera derechef ouvert et toutes les combinaisons deviennent envisageables. Le problème, du moins pour les gens de mon « bloc », est que le Likoud se retrouvera en position de pivot de la prochaine coalition, avec ses « alliés naturels » ultraorthodoxes et, sans doute, le Camp national de Gantz-Saar-Eisenkot, l’ancien chef de l’armée qui l’a rejoint. Un gouvernement franchement de droite donc. Mais un gouvernement qui nous épargnera la disgrâce de l’entrée en force au gouvernement de l’extrême droite fondamentaliste et ouvertement raciste qui, rassemblée en une formation unique sous la pression de Netanyahou, a le vent en poupe dans les sondages. Et le saccage sans rémission de la démocratie israélienne.

Voilà donc le scénario qui me paraît le plus probable. Amis lecteurs, ne venez surtout pas le 2 novembre me reprocher d’avoir été nevi sheker, « faux prophète » !

La dernière action notable du gouvernement de transition avant les élections du 1er novembre est l’accord avec le Liban, négocié par les Américains, sur le tracé de notre frontière maritime avec notre malheureux voisin. Cela fait dix ans que cette négociation tripartite se poursuit cahin-caha. Pourquoi a-t-elle enfin fini par aboutir ?

La réponse tient en un mot : gaz. Israël dispose dans le nord de sa Zone économique exclusive (ZEE), au large de Haïfa, d’un gisement de gaz offshore baptisé Karish et d’une plateforme de forage déjà opérationnelle. A quelques encablures de là, le Liban, dont l’économie est en lambeaux, espère trouver également du gaz dans le champ dit Kana, et se tirer grâce à cette précieuse ressource, pour l’heure hypothétique, du gouffre où l’ont précipité ses propres turpitudes. Mais qu’est-ce qui est à qui ? Il s’agissait donc de tracer une ligne de démarcation maritime qui satisfasse à peu près les deux voisins qui sont techniquement en état de guerre et ne se parlent que par intermédiaires interposés. Ajoutez à cela le fait que le Hezbollah, dont la « résistance » à Israël est la raison d’être, est le maître effectif du pays du Cèdre. Le malheur existentiel libanais et la ténacité d’Amos Hochstein l’émissaire américain (un Juif qui a fait son service militaire en Israël, soit dit en passan) ont fini par payer.

L’accord prévoit la reconnaissance de la «ligne des bouées», une série  de bouées flottantes longue de cinq à six kilomètres installée par Tsahal lors de son retrait du Sud-Liban en 2000 pour marquer la séparation entre les deux pays ; au-delà, une ligne de démarcation maritime entre les deux sones d’exploitation gazière, Karish restant tout entier dans la zone israélienne et Kana se trouvant pour l’essentiel en zone libanaise ; et une compensation financière au bénéfice d’Israël pour le gaz qui y serait extrait, payable par Total, l’exploitant du gisement éventuel.

Naturellement, comme tout accord international, celui-ci est le fruit d’un compromis, et, comme tout compromis, il ne répond pas entièrement aux attentes d’aucune des parties. Et il faut une bonne dose d’optimisme pour y voir, comme certains, un nouveau chapitre des accords d’Abraham, ne fût-ce qu’en pointillé. Cependant, vu d’Israël, il constitue une indéniable avancée stratégique. La « ligne des bouées », essentielle aux yeux des militaires, est, au grand dam du Hezbollah, la première frontière reconnue entre les deux pays. Surtout, l’accord crée une conjonction d’intérêts qui rend improbable sa rupture par l’organisation terroriste, laquelle l’a endossé de mauvaise grâce tout en essayant de convaincre le bon peuple que c’est elle qui l’a rendu possible.

Comme on pouvait s’y attendre, Netanyahou et ses laquais ont dénoncé l’accord dans des termes d’une violence inouïe. Ce serait, à les en croire, une capitulation en rase campagne devant le Hezbollah, à la limite de la trahison. Netanyahou a même promis de l’abroger dès son arrivée aux affaires – avant de rétropédaler. La continuité de l’Etat ? L’opinion unanime des chefs de la sécurité, armée, Mossad et Shin Beth confondus ? Allons donc, que vaut tout cela en regard de la seule chose qui compte : gagner les élections et, dans la foulée, son bras de fer avec la justice ?

Parmi les verrues sur le visage de l’Etat juif, l’une des plus déplaisantes est sa collusion sécuritaire avec quelques-uns des régimes les plus infâmes de la planète, de l’Afrique du Sud de l’apartheid hier à la Birmanie des généraux génocidaires aujourd’hui. Je me souviens d’un article ahurissant paru dans Yedioth Aharonoth à l’époque où l’idéal kantien de la paix universelle semblait à portée de la main. Le journaliste rendait compte de l’état d’esprit lugubre des responsables des industries de défense qui se demandaient à qui on allait pouvoir vendre nos armes dans un environnement aussi décourageant. Je ne suis pas pacifiste et je comprends fort bien qu’une nation doive faire commerce d’armes, ne fût-ce que pour entretenir une industrie capable de soutenir ses propres besoins sécuritaires. Mais enfin, parler d’« apocalypse » car la paix menace, voilà ce qui était pour le moins bizarre. Les voici depuis rassurés.

Cependant, une nouvelle verrue est venue nous défigurer, et celle-ci n’a rien à voir avec des ventes d’armes mais avec le refus d’en vendre. Je parle bien sûr de la posture neutraliste qu’Israël a adoptée dans le conflit russo-ukrainien. J’ai déjà dit dans ces colonnes comment les gouvernements qui se sont succédé à Jérusalem depuis le début de l’assaut barbare de Poutine contre son voisin ont justifié leurs misérables contorsions : amis des deux belligérants, nous serions bien placés pour jouer les intermédiaires – d’où la lamentable pantalonnade diplomatique de Naftali Bennett au début du conflit ; Poutine risque de se retourner contre les Juifs de son pays jusqu’à les empêcher d’émigrer en Israël, il a d’ailleurs commencé à chercher noise à l’Agence juive ;  surtout, surtout, l’autocrate russe est notre voisin du nord, et il va nous punir en nous fermant le ciel syrien, voire, si l’on donne des moyens de défense antiaérienne aux Ukrainiens, en en fournissant au régime de Damas. 

C’est une posture de plus en plus difficile à justifier. Chaque jour qui passe apporte la preuve renouvelée de la brutalité sans nom de l’armée russe, aussi inefficace que barbare. Les Américains, censément nos alliés les plus précieux, s’impatientent. La défaite possible, sinon probable de la Russie nous place carrément dans le camp des vaincus. En attendant, Poutine affiche son alliance militaire avec notre plus mortel ennemi, l’Iran, qui lui fournit drones et missiles balistiques. Enfin, l’enlisement de la soldatesque de Poutine en Ukraine l’oblige à dégarnir ses troupes en Syrie, où ses capacités de rétorsion s’amenuisent d’autant.

Le « parti de la neutralité », a écrit Machiavel, est celui « qu’embrassent le plus souvent les princes irrésolus ». Il a ajouté qu’« il les conduisaient le plus souvent à leur ruine. » A leur ruine, peut-être pas, à leur déshonneur, sûrement.

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David
David
2 années il y a

Ce vendredi soir, je me suis rendu à la synagogue Maale dans le seul but de prier pour une victoire de Monsieur Netanyahou aux élections de mardi prochain.
Seul lui a la capacité de conduire Israël vers la paix.
Mes deux fils vivants en Israël, je ne souhaite pas qu’ils soient gouvernés par des gauchistes comme Lapid et Gantz.
Que D. tout puissant guide les citoyens israéliens dans l’isoloir et empêche la formation d’un exécutif gaucho-islamiste.

Amos Zot
Amos Zot
2 années il y a

Et si on faisait , comme on dit à Bruxelles, une analyse objective une fois :).

Netanyahu a été élu démocratiquement comme Président de son parti et les présidents de certains autres partis parfois non élus démocratiquement décident , sans négociations de programmes , de refuser de siéger dans un gouvernement avec Netanyahu mais acceptent son parti le Likoud pour autant que son chef élu n’en fasse pas partie.
Objectivement, ceux qui ne respectent pas la démocratie, ce sont les autres.

La loi israélienne permet à Netanyahu d’être premier Ministre malgré les affaires en cours. Donc non seulement il y a la présomption d’innocence mais le législateur a prévu expressément que dans un tel cas Netanyahu puisse être Premier Ministre.
La plupart des médias traînent Netanyahu et sa famille dans la boue depuis des années plutôt que de critiquer ceux qui transforment le choix du Premier Ministre en une espèce de recherche de l’âme soeur. .
La Cour suprême israélienne prend parfois des décisions qui semblent valables sur le plan juridique mais seulement en théorie car les Juges ne tiennent souvent pas compte du contexte particulier .Un exemple: tout le monde sait que les arabes israéliens risquent leur vie ou une condamnation à une peine de prison sévère s’ils acceptent de vendre un bien immobilier à un Juif mais cet élément n’est pas pris en compte dans certaines de leurs décisions, comme s’il s’agissait d’un conflit immobilier à Bruxelles ou à Paris.
Il y a des extrémistes en Israël mais ils sont beaucoup moins nombreux que du côté Palestiniens ( et plus nombreux au Hamas que chez Mahmoud Abas) et se retrouvent aussi bien à droite, à gauche , chez les religieux, les laïcs et les arabes israéliens .

Nicky De Mayer
Nicky De Mayer
2 années il y a

J’apprécie toujours les analyses d’Elie Barnavi… Pourvu qu’il ait raison!

David
David
2 années il y a
Répondre à  Nicky De Mayer

Il a bien raté son pari cette fois-ci. Comme quoi les citoyens israéliens peuvent faire preuve d’une grande intelligence.

Giacomo Douenias
Giacomo Douenias
2 années il y a

Au vu des résultats connus des élections en Israel, il apparait que Elie Barnavi aurait dû continuer à résister à la tentation du pronostic. Néanmoins, je dois reconnaitre que le développement qu’il fait, dans le cas où son pronostic s’avérait, est très intéressant, mesuré et équilibré, loin des excès auxquels il se laisse souvent aller quand il parle de Netanyahou.
Ceci dit, mon intime conviction est que c’est son ‘’bloc’’ qui a causé le récent succès de Bibi ! Paradoxalement, ce sont leurs attaques incessantes, leurs insultes, leurs protestations de rues, leur haine démesurée, leur volonté farouche de voir Bibi derrière les barreaux, c’est tout cela qui a provoqué la réaction émotive des électeurs israéliens. Si pour ce bloc la devise était « tout sauf Bibi » ma devise et celle de beaucoup d’électeurs était « tout sauf Bibi en prison ». Je ne pouvais imaginer derrière les barreaux un homme qui avait tant fait pour Israel. QUELS QUE SOIENT LES FAITS QU’ON LUI REPROCHE. C’est peut-être de l’aveuglement. Mais c’est surement de la reconnaissance.
J’ai donc voté LIKOUD sans hésitations, malgré mes réticences quant à la place qu’occuperont dans son gouvernement les partis religieux. 

David
David
2 années il y a
Répondre à  Giacomo Douenias

Monsieur Douenias,
Le fait d’écrire “QUELS QUE SOIENT LES FAITS QU’ON LUI REPROCHE” montre que lorsque D. a réparti l’intelligence parmi les hommes, vous deviez être absent ou être arrivé fort en retard.
David

Giacomo Douenias
Giacomo Douenias
2 années il y a
Répondre à  David

Je suis très satisfait de la part d’intelligence que m’a alloué la providence. Je crois que ce qui vous dérange surtout dans mon propos c’est le fait d’avoir exprimé mes craintes quant à l’importance qu’auront les partis religieux, extrémistes ou pas !

Amos Zot
Amos Zot
2 années il y a

Et si on faisait , comme on dit à Bruxelles, une analyse objective, une fois :).
Netanyahu a été élu démocratiquement comme Président de son parti et les présidents de certains autres partis parfois non élus démocratiquement décident , sans négociations de programmes , de refuser de siéger dans un gouvernement avec Netanyahu mais acceptent son parti le Likoud pour autant que son chef élu n’en fasse pas partie.
Objectivement, ceux qui ne respectent pas la démocratie, ce sont les autres.
La loi israélienne permet à Netanyahu d’être premier Ministre malgré les affaires en cours. Donc non seulement il y a la présomption d’innocence mais le législateur a prévu expressément que dans un tel cas Netanyahu puisse être Premier Ministre.
La plupart des médias traînent Netanyahu et sa famille dans la boue depuis des années plutôt que de critiquer ceux qui transforment le choix du Premier Ministre en une espèce de recherche de l’âme soeur. .
La Cour suprême israélienne prend parfois des décisions qui semblent valables sur le plan juridique mais seulement en théorie car les Juges ne tiennent souvent pas compte du contexte particulier .Un exemple: tout le monde sait que les arabes israéliens risquent leur vie ou une condamnation à une peine de prison sévère s’ils acceptent de vendre un bien immobilier à un Juif mais cet élément n’est pas pris en compte dans certaines de leurs décisions, comme s’il s’agissait d’un conflit immobilier à Bruxelles ou à Paris.
Il y a des extrémistes en Israël comme dans tous les pays et ils se retrouvent aussi bien à droite, à gauche , chez les religieux, les laïcs et les arabes israéliens mais ils sont beaucoup moins nombreux que du côté Palestiniens ( et plus nombreux à Gaza sous direction Hamas qu’en territoire dirigé par Mahmoud Abbas) .

Patrick
Patrick
2 années il y a

Le parti Meretz a disparu du sérail politique israélien. C’est un drame.
Israël sera gouverné par des extrémistes religieux.
Israël risque de devenir un deuxième Iran.
Tenant compte de ce qui précède, je n’irai plus passer mes vacances dans ce pays car je ne souhaite pas que les devises que je vais y dépenser servent à financer des yeshivot et autres organisations de ce genre.
Je suis triste.

Amos Zot
Amos Zot
2 années il y a
Répondre à  Patrick

Le fait que le parti extrémiste Meretz , dont certains représentants ont déjà tenu des propos antisémites, ait été expulsé est une excellente chose. Dire qu’Israël risque de devenir un deuxième Iran prouve votre méconnaissance et d’Israël et de l’Iran.
Je trouve que votre commentaire devrait vous interdire définitivement l’entrée en Israël .

Patrick
Patrick
2 années il y a
Répondre à  Amos Zot

Monsieur Zot,

S’il est bien quelqu’un qui a reçu toute la reconnaissance de l’Etat d’Israël pour les services rendus, c’est bien ma modeste personne.
Je ne souhaite pas monopoliser ce forum ce qui serait le cas si je devais publier les lettres reçues des plus hautes autorités de l’Etat et ce depuis 1970.
Je me passerai donc bien volontiers de vos considérations.

Amos Zot
Amos Zot
2 années il y a
Répondre à  Patrick

Si vous avez rendu des services à l’Etat d’Israël et mérité sa reconnaissance, il faudra vous laisser entrer en Israël car les actes sont plus importants que les paroles. Par contre, je vous déconseille d’entrer en Iran pour l’instant.

samuel
samuel
2 années il y a
Répondre à  Amos Zot

Je trouve quant à moi que les frontières d’Israël devraient être fermées à tous les politiciens belges membres de partis anti-israéliens. Je fais allusion au PS (dont l’ancien président en titre mais toujours président de fait) a osé dire il y a quelques années qu’il ne savait pas qu’il y avait des juifs pauvres et aux Ecolos. A côté de lui à ce moment là sa conseillère – Simone Susskind – n’est même pas intervenue lui laissant débiter sa prose comme si elle n’avait pas entendu.
Pour étayer mon propos, des dirigeants écolos et PS étaient aux premiers rangs de la marche pro Hamas qui a eu lieu à Bruxelles il y a quelques années, pour ne citer qu’un seul exemple.

Amos Zot
Amos Zot
2 années il y a
Répondre à  samuel

Samuel est idéaliste et il a raison au sens strict mais je veux trouver des circonstances atténuantes (mais pas des excuses) à ces politiciens à savoir que leurs électeurs sont désinformés par la plupart des journalistes et médias sociaux qui usent du mensonge et/ou de double standard quand il s’agit d’Israël.

Myriam
Myriam
1 année il y a
Répondre à  Amos Zot

Non Monsieur Amos, aucune circonstances atténuantes pour ces politiciens.
Qu’ils assument leurs actes.
Ce qui est malheureux à mon estime c’est que des juifs votent encore pour eux ou alors ils sont des anti-israéliens (ce qui est leur droit). Je ne vois pas quelle autre interprétation il peut y avoir.
Pire ces politiciens sont invités par des institutions juives (cf certains dîners du CCOJB avec ces écologauchistes) lors de leurs événements ce qui démontre leur manque total de dignité et prouve à suffisance qu’ils ne représentent qu’une partie de la communauté et qu’il est temps de modifier le mode d’élections des dirigeants communautaires.
On peut toujours rêver.

Amos Zot
Amos Zot
2 années il y a

Monsieur Barnavi est idéaliste; moi aussi .En théorie, il a raison: Israël ne devrait vendre des armes qu’à des démocraties , jouer au Chevalier blanc,….
Est-ce qu’il existe un pays dans le monde qui agit de la sorte? Non . Est-ce qu’un tel pays a existé par le passé? Non . Est-ce qu’un tel pays existera un jour:? Je réponds peut-être car je suis optimiste mais c’est loin d’être certain.
Les religieux, dont je ne suis pas, y croient eux aux temps messianiques.
Pour rappel, Israël subit dans les organes de l’ONU plus de condamnations que toutes les dictatures réunies.
Pour rappel, seuls 5 pays dans le monde ont osé dire qu’Iraël n’est pas un régime d’apartheid.
L’Ukraine, la Belgique, la France,….n’osent pas dire qu’Israël n’est pas un régime d’apartheid ou pire encore pensent peut-être qu’Israël est un pays d’apartheid.

A choisir et pour rester dans le domaine médical, je préfère une ou deux verrues sur le visage qu’un corps plein de métastases.

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Elie Barnavi
Elie Barnavi
Historien, professeur émérite de l’Université de Tel-Aviv et ancien ambassadeur d’Israël