Cette magistrale exposition de Kenigsman a été la réponse artistique de notre compatriote aux massacres du 7 octobre 2023, où plus de 1.200 personnes ont été tuées lors du pire massacre de Juifs depuis la shoah. Ses œuvres de Kenigsman, réalisées à l’huile et au fusain sur papier recyclé, expriment la douleur et l’incompréhension face à cette tragédie. Non sans a propos, Gad Ibgui a décrit l’exposition comme une tentative d’exprimer l’ineffable et un hommage aux victimes.
Les œuvres exposées incluent des titres tels que « Larmes aux yeux l’arme à l’épaule », « Quand les mots manquent », « Mon Dieu que vais-je découvrir ? » et « Sauvez nos enfants ». Ces œuvres ont été à juste titre décrites comme autant de veilleuses dans la nuit, témoignant de la fidélité à la mémoire des victimes et de l’engagement à célébrer la vie.
L’exposition a suscité des réactions profondes parmi les visiteurs, comme en témoignent les commentaires dans le livre d’or. Nathalie Hazan a parlé d’un « moment tellement juste », tandis que Claude Cazalé Bérard a souligné l’impact bouleversant de l’exposition. Richard Kenigsman a exprimé sa gratitude envers l’ECUJE pour avoir accueilli cette exposition, avec le soutien de Shibboleth. Il a décrit son processus créatif comme une immersion dans les ténèbres et la boue, reflétant la décomposition de l’humanité et l’inhumanité qui s’écoule.
L’exposition a également été commentée par plusieurs intellectuels et artistes, dont Evelyne Chauvet, Michel Gad Wolkowicz, Raphaël Jerusalmy, Daniel Dayan, Joel Kotek, Alain Kleinmann, Frédéric Encel, Jean-Pierre Winter, Sandrine Szwarc, Thibault Moreau et Antoine Grumbach. Chacun a apporté une perspective unique sur l’œuvre de Kenigsman et son importance dans le contexte de la tragédie du 7 octobre 2023.
En résumé, l’exposition de Richard Kenigsman à l’ECUJE est une réponse artistique puissante et émotive aux événements tragiques du 7 octobre 2023, offrant un espace de réflexion et de commémoration pour les victimes et leurs familles.
Bravo