Un livre sonore avec six puces pour six chansons en hébreu, yiddish et judéo-espagnol, le tout écrit en phonétique. Un livre ludique dans lequel les petites menottes habiles pourront y appuyer sur les boutons. En avant, la musique !
Mes premières chansons juives (éd.Gründ). Illustrées par Lucile Ahrweiller. A partir de 18 mois.
Bébert tient dans ses bras un œuf mais en marchant avec son ami George, ils font ensemble une chute vertigineuse et atterrissent dans une forêt tropicale où habitent des animaux peu amicaux. George et Bébert doivent alors mettre tout en œuvre pour sauver leur peau, avec comme leitmotiv, cette phrase de George : « Ça pourrait être bien pire ! ». Et l’œuf de Bébert, dans tout cela, résistera-t-il à toutes ces péripéties ? Une histoire rocambolesque, féérique et drôle écrite et illustrée par la talentueuse Einat Tsarfati.
Ça pourrait être bien pire ! (éd. Cambourakis). Einat Tsarfati traduit par Rosie Pinhas-Delpuech. A partir de 3 ans.
En 2021, Susie Morgenstern reprend le personnage haut en couleurs d’Hubert Noël qu’elle avait créé pour Joker, l’instituteur âgé et anticonformiste que tous les élèves auraient voulu avoir. Celui, qui dès la rentrée des classes distribue à chacun un jeu de cartes avec 25 jokers : un joker pour rester au lit, un joker pour rire tout haut… De quoi réconcilier les plus récalcitrants avec l’école. Dans Maître Joker, Hubert Noël est à présent retraité et s’ennuie à mourir. Jusqu’au jour, où on lui propose de devenir directeur dans son ancienne école. Il pourra enfin mettre en pratique sa pédagogie et ses jokers qui en désarçonnent plus d’un mais avec comme résultat, des enfants bien dans leur peau, la tête bien faite. Susie Morgenstern dans une éternelle jeunesse parle ici aux enfants de la vieillesse où tout n’est pas fini, que du contraire, et où, il est même encore permis de tomber amoureux !
Maître Joker (éd. L’Ecole des loisirs). Susie Morgenstern, illustré par Serge Bloch. A partir de 10 ans.
Dibbouk est, en hébreu, l’âme d’un défunt qui, empêché de rejoindre le monde des morts, trouve refuge dans le corps d’un être humain inconnu. C’est ce qui est probablement arrivé à la jeune Tsirélé, dans un shtetl, dans cette Pologne d’avant-guerre, au cœur du yiddishland, un monde disparu durant la tourmente de la seconde guerre mondiale. Moïse Reizenfelt a été témoin de cet évènement. Mais il a fui la Pologne, son shtetl, juste avant la guerre, juste à temps pour partir s’installer à New York. En 1960, il est devenu un écrivain notoire mais que les fantômes du passé viennent visiter, chaque nuit. Ce sera le thème de son nouveau roman. Pourra-t-il alors, une fois pour toutes, exorcisé son passé et trouver la paix ? Tomek Heydinger, signe ici son premier roman graphique. Il s’est longtemps documenté pour reproduire la vie du shtetl au plus près et s’est plongé dans l’œuvre d’Isaac Bashevis Singer que l’on reconnaît sous les traits de Moïse Rosenfelt.
Dibbouk (éd. Les Enfants Rouges). Tomek Heydinger.A partir de 15 ans.
Nili est la fille d’un grand archéologue qui a réussi à localiser l’Arche Sainte sous un village, en territoire palestinien. Pour y arriver, elle embarque dans cette aventure, son fils et toute une bande de jeunes orthodoxes illuminés, prêts à creuser un tunnel sous le Mur de séparation et dans lequel, ils tomberont nez à nez avec des passeurs palestiniens. La rencontre est décoiffante. Rutu Modan, mêle l’archéologie, la politique, les relations humaines, avec subtilité et une bonne dose d’humour. On se régale. Une pépite que l’on attendait avec impatience.
Tunnels ,(éd. Actes Sud). Rutu Modan, traduit par Rosie Pinhas-Delpuech. A partir de 17 ans.K