L’idée démocratique consiste à gérer les conflits de valeurs et les conflits d’intérêts entre groupes sociaux par le compromis et non par la violence. Si aucune société n’est purement civique car il y existe des réalités culturelles, religieuses, historiques différentes, comment y entretenir les liens sociaux dans un cadre où liberté et égalité sont en tension et où l’individualité est exaltée ? Quel universel démocratique peut-on prétendre proposer, comment conjuguer liberté et égalité au mieux et au plus juste, et pour cela, une modification de ses règles de fonctionnement est-elle envisageable pour ressusciter une participation populaire réelle ? Parlons-en de façon libérée.
En 90mn on refait le monde ! Un seul principe : le respect pour chacun et l’écoute de tous.
Un cycle de débat d’actualité animé par Claude Larsimont.
Au menu de cette première séance du cycle
La démocratie consiste à gérer les conflits de valeurs et les conflits d’intérêts entre groupes sociaux par le compromis et non par la violence, à partir de cet état de fait, peut-on dire que la démocratie ramollit les citoyens ? Oublie-t-on que l’Histoire est souvent tragique ou façonnée dans la violence ?
La recherche d’un équilibre entre liberté et égalité étant source de tensions et aucune société n’étant purement civique, comment entretenir des liens sociaux dans des sociétés fondées sur la souveraineté de l’individu ?
Trois tensions à décrypter :
- entre égalités civiles et inégalités économiques
- entre sujets de droits et enracinements particuliers.
- entre individu autonome et institutions contraignantes.
Les prochaines dates
Deuxième séance du cycle
20 octobre 2022 | 19h
Questionnons l’idée du bien commun, est-il une addition des droits particuliers et quel est l’espace public où s’élaborent certains des conflits ? Face à la quête de sens qui anime l’être humain, la démocratie suffit-elle ? Et peut-elle être transposable de manière universelle ?
Troisième séance du cycle
24 novembre 2022 | 19h
Face à l’abstention grandissante à chaque scrutin, aux scandales de corruption et ou de compromissions, qui mettent en péril l’idée même de démocratie représentative, n’est-il pas nécessaire de s’interroger sur nos modes de désignation des représentants politiques ? Le vote épuise-t-il notre capacité politique et ce système peut-il être remplacé par d’autres modes de désignation, plus à même de démocratiser et de régénérer la démocratie ?