« Je ne pourrai jamais assez manger pour vomir autant que je le souhaite » (« Ich kann gar nicht so viel fressen, wie ich kotzen möchte »). C’est ainsi qu’en 1933 un vieux peintre juif allemand, Max Lieberman, exprimait le dégoût que lui inspiraient les défilés nazis devant sa maison berlinoise du Pariser Platz. Grand patriote allemand, il ne supportait pas non plus que sa peinture soit associée à sa judéité.