Selon le journal Le Soir, ce tract antisémite de « « Démocratie participative » trouverait sa source chez Boris Le Lay, un militant néonazi français, vivant caché au Japon depuis plus de dix ans. » Un soutien belge aurait adapté ce tract pour l’imprimer et le diffuser à Auderghem.
La rhétorique utilisée sur ce tract orné de croix gammées est identique à la propagande antisémite des années 1930 rendant les Juifs responsables de tous les maux qui frappent la Belgique. Ainsi, lorsqu’il accuse « les médias juifs » de « mentir pour protéger les envahisseurs arabes et noirs qui violent, pillent et assassinent des blancs innocents », il reprend littéralement tous les préjugés et les clichés antisémites faisant des Juifs les responsables de tous les maux de la terre.
Ce tract grossier se caractérise aussi par sa dimension complotiste. Les médias juifs seraient les marionnettistes responsables du « grand remplacement », ce fantasme raciste contemporain, en favorisant l’invasion de barbares arabes et africains en Belgique. Cette accusation fait écho à une longue tradition de mythes antisémites et complotistes circulant depuis des siècles. Ce tract ne brille guère par son originalité puisqu’il reprend et diffuse l’idée que les Juifs représentent un groupe maléfique, superpuissant, qui opère dans en coulisses pour constamment porter atteinte à de braves gens innocents.