Alors que le Président français Emmanuel Macron confie aux historiens le soin de qualifier les crimes commis à Gaza, c’est avant tout aux juges qu’il revient de statuer juridiquement. Si les historiens analysent les logiques et mécanismes des génocides passés, ils peuvent éclairer les logiques meurtrières à l’œuvre, en les comparant aux génocides reconnus du XXe siècle. À travers ces comparaisons, on peut observer que les événements actuels ne présentent pas, à ce jour, les caractéristiques d’un génocide. La justice internationale reste seule habilitée à trancher.