En 2014, dans la foulée de ses conquêtes territoriales en Iraq et en Syrie, l’Etat Islamique lançait une persécution massive de la minorité Yézidi. Des milliers furent assassinés, enlevés et réduits en esclavage. 10 ans après ces massacres de nature génocidaire et près de cinq ans après la chute de l’Etat Islamique, des centaines personnes dont de nombreux enfants n’ont pas encore retrouvé leurs familles. Une partie du peuple Yézidi est partie en exil et la vie de celles et ceux résidant en Iraq et en Syrie est toujours menacée, dans une région où les persécutions les frappent depuis des centaines d’années. Quel avenir aujourd’hui, en diaspora et sur sa terre d’origine, pour cette minorité soumise aux secousses politiques d’un Moyen-Orient disloqué ?
En présence de
Cycle : Prévention des génocides
« Plus jamais ça ». Incantation ou nécessaire vigilance ?
L’expression “Plus jamais ça” a été consacrée au sortir de la Seconde Guerre mondiale, comme un cri de vigilance face à l’horreur du génocide. Au vu des crimes ayant eu lieu depuis, il est nécessaire de questionner sa pertinence et de dépasser l’apparente incantation pour construire une véritable vigilance face aux risques de crimes de génocide. À travers ce cycle de rencontres mêlant militants, experts et personnalités engagées, nous aborderons les risques de génocides contemporains. Qu’il s’agisse de la persécution internationalement reconnue des Ouïghours ou des Rohingyas, de la situation des Arméniens du Haut-Karabagh, des Tutsis et des Hemas en République Démocratique du Congo, il est nécessaire de dénoncer les processus actuels de déshumanisation qui peuvent conduire au pire.
Cycle en partenariat avec Le Collectif Belge pour la Prévention des Crimes de Génocide et contre les Négationnismes.