Moins masculine qu’à ses débuts, la musique électro-pop laisse de plus en plus d’artistes féminines tracer leur route. La bruxelloise Marielle Sade vient de sortir un album aux accents mélancoliques, pop électro-poétique très eighties, qui nous rappelle vaguement Serge Gainsbourg, Étienne Daho ou Alain Chamfort.
Petite nièce de Sacha Distel, Marielle Sade a bercé depuis sa plus tendre enfance dans un contexte musical. Plus tard, elle a collaboré avec des auteurs et musiciens de renom tels que Boris Bergman, Jean-Max Rivière, François Bernheim ou Claude Lemesle.
Formée au Studio des Variétés, elle se produit sur de nombreuses scènes (2002-2007) en chantant les chansons de son 1er EP Faut qu’je pense à t’oublier, sous le pseudo de Mademoiselle l’Irrégulière, produit et distribué par Wagram, coécrit par François Bernheim (Patricia Kaas, Renaud, Dani).
Après un parcours de scénariste et une vie entre Los Angeles, Miami, Bruxelles et Paris, Marielle Sade écrira d’abord des séries TV. Elle signe la série Les Lolies avec Romy Trajman, dans laquelle elles incarnent un duo « mère-fille » drôle et touchant, qui récolte une presse enthousiaste.
Tandis qu’elle joue son propre rôle dans le film Le Divorce de mes Marrants de Romy Trajman (sorti au cinéma et diffusé sur la RTBF – 2022) et dans un prochain film, Disque d’Or, Marielle Sade sort ce mois-ci son album Ping Pong. Pleines de mélancolies, ses chansons ne sombrent pas dans les affres de la déchirure ni des passions tristes. Certains morceaux peuvent être gais et entrainants avec une sonorité disco. En un mot, de la bonne chanson française, poétique et mélodique.