Nos cycles de débats

Les cycles d'éducation permanentes du CCLJ

Quelque que soit notre âge, nous continuons toujours d’apprendre de nous-même, de notre histoire et de nos différences.

C’est pourquoi une des missions du CCLJ est de proposer, tout au long de l’année, des espaces de réflexion et d’échange. Des outils de transmission, d’action et de compréhension. Un moyen d’apporter notre pierre à la construction d’une citoyenneté émancipatrice.

Ces sujets nécessitent un investissement collectif, la participation régulière aux réunions est donc vivement souhaitée

Cycle " Prévention des génocides "

« Plus jamais ça ». Incantation ou nécessaire vigilance ?

L’expression “Plus jamais ça” a été consacrée au sortir de la Seconde Guerre mondiale, comme un cri de vigilance face à l’horreur du génocide. Au vues des crimes ayant eu lieu depuis, il est nécessaire de questionner sa pertinence et de dépasser l’apparente incantation pour construire une véritable vigilance face aux risques de crimes de génocides. A travers ce cycle de rencontres mêlant militants, experts et personnalités engagées, nous aborderons les risques de génocides contemporains. Qu’il s’agisse de la persécution internationalement reconnue des Ouïghours ou des Rohingyas, de la situation des Arméniens du Haut-Karabakh, des Tutsis et des Hemas en la République Démocratique du Congo,  il est nécessaire de dénoncer les processus actuels de déshumanisation qui peuvent conduire au pire.

Cycle en partenariat avec Le Collectif Belge pour la Prévention des Crimes de Génocide et contre les Négationnismes.

Prochaines séances (dates et informations complémentaires à venir)

 

Décembre : La résurgence des discours génocidaires dans la région des grands lacs : Rwanda, République Démocratique du Congo, Burundi

Février 2024 : Ouighours et Rohingyas : entre angle mort et complicité 

Mars 2024 : Après l’EI, le calvaire sans fin des Yézidis 

Cycle « Juifs du bout du monde »

Juifs d’Asie : de l’Inde aux marches sibériennes, une histoire au présent ?  

Si la présence juive en Asie s’est raréfiée depuis la création de l’état d’Israël et la chute de l’URSS, le continent abrite encore plusieurs communautés. Certaines héritières d’histoires bimillénaires, d’autre plus récentes. 

Au travers de trois discussions illustrées, présentées par Armand Schmidt, ce cycle de rencontres se propose de nous faire voyager sur d’immenses distances, à la rencontre de communautés juives incarnant chacune à leur manière une facette de l’histoire juive passée et actuelle en Asie. 

Les Bnei Menashe en Inde : à la recherche des tribus perdus

Les Bnei Menashe, tels qu’ils se nomment, sont les plus récents de ces Juifs d’Asie. Présents dans le Nord-Est de l’Inde et convertis dans les années 50, ils ne sont officiellement reconnus comme Juifs par le rabbinat en Israël que depuis 2005.

les Juifs aux pays des "-stan" (Ousbékiz-, Kirighizi-, Kazakh-)

Présents dans la région depuis près de 25 siècles, les Juifs du Kazakhstan, du Kirghizistan et d’Ouzbékistan aussi appelés « Juifs Boukhariotes » ne sont plus que quelques milliers dans la région.

Birobidjan, le sion rouge : chronique d’un échec annoncé

Seul territoire autonome juif en dehors d’Israël, il fut institué par Staline en 1934 afin d’éloigner des centres urbains l’intelligentsia juive considérée comme peu fiable.

Cycles précédents

Table d’Hillel – Réflexion sur l’actualité

Rejoignez-nous pour une nouvelle approche : des cycles de discussions et de réflexion trimestriels à l’heure de l’apéritif.
Ensemble, nous explorerons les thématiques d’actualité brûlantes depuis une perspective juive laïque, enrichissant ainsi les débats de valeurs universelles telles que la justice et l’égalité.
Chaque cycle sera l’occasion d’approfondir notre compréhension des enjeux contemporains à travers des échanges ouverts et respectueux. Enfin, nous clôturerons chaque cycle en proposant une rencontre grand public, où les idées et les interpellations citoyennes prendront vie.

Droits humains

L’actualité nous prouve chaque jour que le drame humain est au pas de notre porte. Ce sera le premier sujet de la Table d’Hillel : les Droits humains. Notre engagement citoyen, nous pousse à constater, débattre, s’indigner parfois. Faisons-le ensemble.

Séance 1 : Drame migratoire en Méditerranée : Exil et devoir de solidarité, où en sommes-nous ?

Le 15 juin 2023 disparaissait en mer un navire chargé de plus de 700 exilés, hommes, femmes et enfants, en faisant le pire naufrage en méditerranée depuis 2016. Après l’émotion légitime soulevée par ce drame, que pouvons-nous constater des méthodes mises en place pour le sauvetage ou au contraire pour la « dissuasion » de celles et ceux qui tentent de venir chercher une vie meilleure sur les rivages européens. Quelles interpellations politiques pouvons-nous espérer faire entendre en faveur de ces victimes dont le sort semble malheureusement peu mobiliser ? Comment expliquer la banalisation de ces images et comment y remédier ?

Séance 2 : Racisme et violences policières : Quelle voix juive pour un apaisement ?

A la suite du meurtre d’un jeune adolescent contrôlé par la police française à la fin du mois de juin 2023, plusieurs nuits d’émeutes ont embrasé l’hexagone. Les raisons de cette explosion sont-elles propres à une situation française comme a pu le laisser entendre Alexander de Croo ? Comment entendre et adresser la question des violences policières qui provoquent une rupture de confiance entre l’Etat et des populations souvent reléguées et stigmatisées ? Comment faire de ces questions un point de convergence et non plus de désaccord entre antiracistes ?

Séance 3 : Vers une interpellation citoyenne : Combattre les violences sexistes et sexuelles dans une perspective juive

Daniela, 28 ans, Mouscron. Jeannine, 78 ans, Tielt-Winge. Betty, 74 ans, Elewijt. Li-Ling, 50 ans, Deurne. Au 1ᵉʳ juillet 2023, comme elles, 13 autres femmes sont déjà mortes en Belgique sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint. Si la question des violences sexistes et sexuelles est sur le devant de la scène depuis plusieurs années, les chiffres ne semblent pas diminuer. Au sein de la communauté juive également, les langues commencent à se délier pour dénoncer abus et violences. Quels outils dans une perspective juive pour adresser ces violences ? Quels espaces de parole pour les victimes dans et en dehors de nos communautés ?