Littéralement « la tête de l’année », Rosh Hashana marque la nouvelle année civile du calendrier hébraïque et l’anniversaire de la création du monde et de l’humanité.
Si cette date marque le renouvellement de l’année civile, elle n’est qu’une des quatre dates de nouvel an, qui divisait l’année agricole (Pessah, Chavouot, Rosh Hashana et Souccot).
Elle est aussi la première des fêtes de Tichri, cycle qui inclus Rosh Hashana, Yom kippour et Souccot. Ce cycle, qui marque une période d’introspection nommée « les jours redoutables » « Yamim Noraïm », durant laquelle le croyant est amené à réfléchir sur ses actions passées, à les amender, pour obtenir le pardon de son prochain et le pardon divin.
La fête débute la vieille au soir du premier Tichri et dure deux jours. Cette, année Rosh Hashana se déroulera du 15 septembre au soir jusqu’au 17 au soir.
C’est un moment qui est celui du renouveau, de la réflexion et du nouveau départ. Rosh Hashana est le moment du jugement de soi. Ce moment est donc symboliquement celui où est ouvert le « livre de la vie » et pendant lequel nous examinons ce qui fût inscrit dans l’année passée et ce que nous espérons voir inscrire dans l’année à venir. C’est une occasion de réfléchir sur nos actions et d’imaginer de nouvelles manières d’agir en accord et en cohérence avec nos principes moraux et éthiques.
Comment ces principes sont-ils articulés ? Principalement autour de deux grandes idées dont nous nous revendiquons les héritières et héritiers et qui illustrent notre libre arbitre. Ainsi :
Malgré la difficulté de la remise en question, de celle-ci découle plusieurs principes structurants :
Ainsi, Rosh Hashana nous rappelle également que nous possédons, en tant qu’êtres humains, la capacité à choisir entre le bien et le mal.
L’entrée dans l’année nouvelle qui est marquée par les fêtes de Tichri est et doit être une période de questionnement de nous-même, de nos actions, de nos comportements, de nos idées reçues. Elle doit aussi nous permettre de questionner le monde qui nous entoure, de prendre position, d’articuler nos critiques et nos oppositions à ce qui peut nous révolter en lui. Et que cette remise en question ait pour but de faire émerger une pensée libre, émancipée, participant de l’avancée de l’être humain sur la voie du Tikkoun Olam, l’ère à construire de paix, de justice sociale et environnementale.
…. avec une vidéo vieille de plus de 10 ans, qui nous fait toujours aujourd’hui !
Basé sur l’esprit du libre examen, de la tolérance à l’égard d’opinions contradictoires et du refus de tout dogme, plongeant ses racines dans les traditions humanistes et s’inspirant de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Droit des Peuples à disposer d’eux-mêmes, le programme de nos activités devrait contribuer à l’élaboration d’un judaïsme laïque, participer à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et le fascisme, renforcer notre solidarité avec Israël et avec toutes les communautés juives dans le monde qui mènent le combat pour assurer leur existence physique, morale et culturelle.
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