Une leçon d’antisémitisme pour bien commencer l’année

Joel Kotek
Oui, les Juifs sont décidément les maîtres du monde comme le démontre leur capacité à provoquer catastrophes naturelles et pandémies.
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Je vous avoue avoir sous-estimé leur puissance à la suite de leur défaite dans la bataille qu’ils engagèrent contre Ken Loach qui reçut, bien malgré eux, les insignes de Docteur honoris causa d’une de nos meilleures universités. La défaite du lobby juif me donna à penser que sa puissance tenait de la mythologie antisémite.

Que non, hélas ! Sa défaite bruxelloise n’aura été qu’un épiphénomène si l’on en juge par la victoire par KO dudit lobby sur la faction trotskiste et pro-Brexit du Labour. Si vous ne le saviez pas, le Parti travailliste britannique a non seulement exclu Jeremy Corbyn de ses rangs pour « défaillances inexcusables résultant d’un manque de volonté de s’attaquer à l’antisémitisme », mais aussi précisément Ken Loach, le champion de nos intellectuels belges. Je suppose que cette meute lui reprochera jusqu’à sa mort d’avoir questionné la Shoah. Non sans panache, le cinéaste britannique a dénoncé une injuste « chasse aux sorcières ». M’est avis que le soi-disant comité indépendant, auteur du rapport sur les dérives antisémites du Labour, a été acheté par quelques financiers de Sion. À l’occasion, je poserai la question à Michel Collon, le spécialiste belge du complotisme. On doit à ce troublant journaliste, l’idée que les sionistes contrôlent, d’une manière ou d’une autre, les médias occidentaux. Aux yeux de cet admirateur de Poutine et de Xi Jinping, « Israël est clairement le tabou numéro un », vérité qu’il partage avec Raoul Hedebouw, son pote de parti. Comment comprendre autrement, nous assène l’inénarrable porte-parole du PTB, le refus de nos médias comme d’ailleurs de nos hommes politiques, de s’en prendre à Israël, pour toujours s’acharner contre l’infortunée Chine. Il faut lire et relire « Israël, États-Unis, Chine, quid des deux poids deux mesures », posté sur le site du Parti maoïste pour se convaincre du racisme antichinois qui prévaut désormais en Belgique. Éclairant.

N’allez surtout pas croire qu’il n’y a que la gauche radicale à se plaindre de la puissance des sionistes. La vraie droite, celle qui vénère la Terre et le Sang, n’est pas en reste. En témoigne la récente intervention, le 18 juin dernier, sur CNEWS du général en retraite, Dominique Delawarde : « Vous savez bien qui contrôle la meute médiatique dans le monde et en France (…) Qui contrôle le Washington Post, le New York Times, chez nous BFMTV et tous les journaux qui viennent se grouper autour, qui sont ces gens… ? », fait mine de s’interroger l’ex-militaire. « Qui ? », insiste M. Posternak. Et son interlocuteur de lâcher : « C’est la communauté que vous connaissez bien ! »  Merci mon général ! 

 

Vous voulez des preuves supplémentaires du pouvoir de nuisance des judéo-maçons ? Prenez les incendies meurtriers de cet été. Le gouvernement algérien n’y a pas été par quatre chemins, les attribuant tout à la fois à Israël et au Maroc. Autant l’origine sioniste de ces sinistres ne me pose aucun problème, mais pourquoi diable incriminer le Maroc ? Comment oser, en effet, mettre sur un pied d’égalité cet Etat avec l’entité sioniste dont la puissance semble infinie comme en témoigne la surprenante timidité d’un Erdogan. Le digne successeur d’Abdul Hamid n’a-t-il pas choisi, en effet, de botter en touche en attribuant aux Kurdes et non aux Israéliens les feux de forêt qui ont endeuillé cet été l’Anatolie ? Les malheureux Kurdes ont une nouvelle fois payé pour les Juifs et les leurs supplétifs arméniens.

S’il fallait une ultime preuve du contrôle de cette meute sur les médias mondiaux, il suffit de songer à cette terrible pandémie mondiale qui nous frappe depuis bientôt deux ans. Qu’elle est loin l’époque où nos moines n’hésitaient pas à désigner les Juifs et les lépreux (mais pourquoi désigner ces malheureux ?) comme les vecteurs de la peste noire. Tout a bien changé : aujourd’hui, mis à part quelques courageux lanceurs d’alerte antivax, c’est du côté de Pékin (et non de Sion) que les regards accusateurs se portent. Permettez-moi une question : Attali, Bourla, Buzyn, Fischer, Levi, Salomon, Soros, Rothschild sont-ils des patronymes à consonance chinoise ? Quel intérêt auraient nos amis chinois à provoquer « un génocide antigoy » pour reprendre le texte d’une pancarte brandie à Besançon lors d’une récente manifestation antivax ? Oui, l’ombre de cette engeance plane sur notre planète.

Dans ces conditions, je m’interroge sincèrement sur les véritables raisons qui ont poussé le Hamas à purger de sa charte, voilà trois ans (2017), toutes les références au complot juif mondial. Cette organisation serait-elle à son tour sous influence sioniste ? On se souviendra avec nostalgie des articles 17 et 22 de sa charte originelle qui s’en prenait directement aux Juifs : « … tu trouves [les ennemis] sans cesse sur la brèche dans le domaine des médias et des films (…) [Ils agissent] par l’intermédiaire de leurs créatures membres de ces organisations sionistes aux noms et formes multiples, comme la franc-maçonnerie, les clubs Rotary, les sections d’espionnage, etc., qui toutes sont des nids de subversion et de sabotage » (Article 17) ; « Grâce à l’argent, ils règnent sur les médias mondiaux, les agences d’informations, la presse, les maisons d’édition, les radios, etc. » (Article 22).

Tout en m’interrogeant sur cet apparent repli munichois, je me dois de rester optimiste. Bon sang ne saurait, en effet, mentir comme en témoignent les félicitations que les dirigeants du Hamas ont adressées au « mouvement des talibans et à ses courageux dirigeants pour cette victoire, l’aboutissement de son long combat durant ces 20 dernières années ». Non, les Juifs ne contrôlent pas encore l’intégralité de notre planète. Il reste encore des zones qui résistent à l’influence délétère des Sages de Sion.

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