Après un simulacre de procès, Jean Zay, ministre de l’Éducation nationale et des Beaux- Arts du Front Populaire, radical de gauche, franc-maçon et cible des antisémites, est condamné par le gouvernement de Pétain à la déportation. Incarcéré à la prison de Riom, il sera assassiné par la milice française le 20 juin 1944.
La voix qui se fait entendre dans son Journal de captivité est à ce point sensible et incarnée, qu’elle nous permet un retour dans le temps d’une saisissante netteté, et nous offre un éclairage précieux sur son action visionnaire : il aura réformé l’Éducation, créé le CNRS, le Musée de l’Homme, préparé le premier Festival de Cannes, organisé l’Exposition universelle de 1937… Éclairage aussi sur le tragique de son destin, celui d’un homme en lutte contre l’anéantissement moral, un humaniste au «cœur ferme», n’ayant d’autre horizon que le bien public, le souci de la vérité.
Une formidable leçon de présence au monde.
Il repose désormais au Panthéon.
Durée 1h15 – À partir de 13 ans
Ecriture D’après Jean Zay, Adaptation de Xavier Béja Mise en scène Michel Cochet Interprète Xavier Béja Régie Thomas Deshayes Production Théâtre en Fusion
A propos de la compagnie
La Cie Théâtre en Fusion a le désir de restituer les paroles du Monde à partir du chaudron bouillonnant, « en Fusion », du Théâtre et de la scène. Son premier spectacle, « Inconnu à cette adresse » a connu un succès immédiat : joué au Théâtre Le Lucernaire de2006 à2009 et en tournée, il totalise plus de 400représentations.En 2011, Le Lucernaire accueille « Le Tireur occidental ». Ces deux spectacles parlent de notre regard face à «l’étranger». «Peer Gynt» en 2017exprime la conviction de la responsabilité individuelle vis-à-vis de soi et du monde.Avec le projet «Jean ZAY, l’homme complet», Théâtre en Fusion cherche encore à contribuer à la vigilance des consciences à l’heure où les valeurs de respect de l’autre, de tolérance, de justice et de partage sont dangereusement menacées






